Kenza El-Hadef - Consultante en Conduite du Changement : "Ne pas avoir peur d’être ambitieux"
Confiance #2
Bienvenue sur ma toute nouvelle newsletter, Confiance ! Confiance propose des interviews et portraits de jeunes diplômés entrés dans la vie active, qui vous ressemblent dans un monde qui change.
Pour cette nouvelle interview, je reçois aujourd’hui Kenza El-Hadef, consultante en Conduite du Changement au sein de Capgemini. Pour cette diplômée d’Audencia Business School, rejoindre l’univers du conseil était l’occasion unique pour elle d’illustrer ses compétences au sein d’un environnement peu routinier et stimulant. Résilience, détermination et audace sont les termes qui caractérisent sa personne et son parcours de la manière la plus juste. Elle a pris le temps d’échanger avec Confiance sur son parcours dans la situation actuelle. Bonne lecture !
L’interview
Bonjour Kenza, j’espère que tu vas bien ! Un certain nombre de jeunes diplômés aspire de plus en plus à rejoindre l’univers du conseil. Dense, prestigieux, complexe, on peut se perdre à la lecture des différentes fiches de postes, entités et finalement les compétences et expériences requises. Peux-tu dans un premier temps nous en dire plus sur ton expérience actuelle en tant que Consultante ?
Actuellement consultante en Conduite du Changement, j’ai pu accéder à ce poste à la suite d’une alternance de deux ans chez Capgemini. J’étais intéressée par le milieu du conseil que je trouvais stimulant et peu routinier. À la suite de cette alternance, Capgemini m’a fait une proposition de CDI que j’ai accepté.
Aujourd’hui, je suis en mission pour CA-GIP depuis un peu plus de 4 mois et j’accompagne mon client autour de problématiques dont certaines sont liées à l’actualité comme le fait de maintenir une cohésion d’équipe à distance.
Consultant est un poste assez particulier et qui change en fonction de l’entité ou du cabinet. Comment se rythment tes journées au quotidien ?
Mes journées ne se ressemblent que très peu. Et c’est bien l’avantage de ce métier selon moi ! En général, j’ai quelques points dans la semaine liés à différents projets : point hebdo, point de synchro, ou « team mood », des points un peu plus légers qui ont pour vocation, suite au contexte actuel, de nous faire échanger avec notre équipe sur notre semaine, prendre la température.
Je suis libre d’organiser ma journée comme je l’entends, tant que je suis capable de fournir mes livrables en temps et en heure bien sûr.
Actuellement 100% à distance, mon équipe reste disponible si j’en ressens le besoin : par Skype, Teams, WhatsApp, nous arrivons à communiquer et rester connecté afin d’avancer au mieux sur nos différents sujets.
Tu l’as précisé plus haut, tu as eu l’opportunité d’effectuer juste avant une alternance au sein de Capgemini. Est-ce qu’il y a d’autres éléments qui t’ont permis de débuter ta carrière sur ce poste ?
Comme j’ai pu le dire au début, j’ai réalisé une alternance de deux ans au sein de Capgemini.
Avant de l’obtenir, mon outil de recherche principal était sans surprise LinkedIn. Je contactais directement les personnes qui évoluaient dans une entreprise qui m’intéressait et leur posais mes questions afin de confirmer ou non mon souhait de rejoindre cette entreprise.
Cette alternance a confirmé ma volonté de devenir consultante et de progresser dans ce métier sur le long terme.
Parallèlement, j’ai également réalisé une majeure en Consulting au sein d’Audencia Business School afin de renforcer mes connaissances dans le domaine. Mes cours ont ainsi complété les connaissances que j’ai su acquérir au cours de mon expérience professionnelle.
Ton entrée en fonction s’est faite immédiatement ?
Il y a eu un laps de 6 mois avant que je n’entre chez Capgemini en CDI. Suite au contexte actuel, j’ai dû être patiente afin de pouvoir signer.
Comment as-tu ressenti ce passage de la vie étudiante à la vie active en faisant partie de la génération “covid” ?
C’était une situation anxiogène, je n’avais aucune assurance d’avoir la proposition de poste, mais je savais également que je ne voulais pas rester inactive. J’ai donc fait des recherches de mon côté, pour voir si d’autres entreprises recrutaient, mais cela restait compliqué dans toutes les entreprises …
J’ai pris mon mal en patience, et ai essayé de ne pas être défaitiste, j’ai profité de ce temps libre pour continuer à me construire / m’instruire jusqu’à la signature du CDI.
Se construire est important en tant que jeune actif. Quel constat personnel fais-tu de la situation pour les jeunes diplômés ?
C’est une situation, évidemment compliquée pour tout le monde, mais avec le temps, les entreprises ont su s’adapter aux nouvelles méthodes de travail et la situation se décante peu à peu même si elle reste peu propice à la recherche d‘un premier emploi.
Quel conseil aurais-tu à transmettre pour redonner confiance dans sa recherche d’emploi ?
Le classique : utiliser Linkedin et le réseau de son école ainsi que son entourage. Ne pas avoir peur d’être ambitieux / culotté, et d’aller voir les personnes en leur faisant comprendre très clairement les intérêts attendus de cet échange (faire passer un CV par exemple).
Merci d’avoir lu cet article ! Vous seriez intéressé de partager vous aussi votre expérience ? N'hésitez pas à me faire part de vos retours en me contactant directement par mail ou via Linkedin et à mettre un ❤️ si vous avez aimé cette interview !